L’UNESCO, organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture semble ignorer qu’un auteur et/ou un illustrateur a besoin de gagner sa vie. Peut-on défendre la culture, mais pas la rémunération des créateurs ?
Communiqué de La Charte des auteurs et des illustrateurs pour la jeunesse :
L’UNESCO : célébrer le droit d’auteur, oui… Payer les auteurs, non !
Allo les chartistes
Certains d’entre vous ont peut-être reçu une invitation de l’UNESCO à participer à la Journée mondiale du livre et du droit d’auteur, organisée le 23 avril. L’évènement se tiendra au siège de l’organisme où se dérouleront, toute la journée, des “ateliers ludiques et pédagogiques” animés par des auteurs et des illustrateurs.
L’UNESCO qui reconnaît, en s’adressant directement aux auteurs, solliciter “l’expertise et le savoir-faire de personnes qualifiées”, considère cependant que cette expertise ne vaut pas rémunération.
En effet, il est clairement annoncé qu’aucune rémunération ne sera proposée : “Nous fonctionnons uniquement sur la base du volontariat et ne pouvons rémunérer ce type de prestation. En échange, nous pouvons vous offrir une large visibilité sur notre site Internet et sur les réseaux sociaux.”Alertée par quelques Chartistes scandalisés par la proposition, la Charte a décidé de rappeler à l’UNESCO que les auteurs et illustrateurs jeunesse sont des professionnels qui doivent être rémunérer pour leur travail.
Vous trouverez ici la lettre envoyée à la responsable de l’organisation de l’évènement. Une copie a également été envoyée à Audrey Azoulay, Directrice générale de l’UNESCO, et ancienne ministre de la Culture.